ÈíÇäÇÊ ÇÖÇÝíå [
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] | ÑÞã ÇáÚÖæíÉ : 6 | ÊÇÑíÎ ÇáÊÓÌíá : May 2013 | ÇáÚãÑ : 40 | ÃÎÑ ÒíÇÑÉ : ãäÐ íæã ãÖì (02:51 PM) | ÇáãÔÇÑßÇÊ : 16,402 [
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ÑÏ: Ceci est l’Islam Sixième point Ceci est l’Islam dans “l’économie et les biens” L’Islam a accordé une grande importance aux biens et à l’économie parce que cela constitue une puissance pour la Communauté. Lorsque la Communauté est forte dans son économie et ses biens, elle devient forte en elle-même, elle se resserre davantage de l’intérieur et devient puissante devant ses ennemis. La puissance de l’Etat en Islam et la puissance intérieure des musulmans tirent leur origine de certains facteurs dont la puissance économique et financière, car la manifestation de la puissance dans la communauté islamique n’est possible qu’en accordant de l’importance à l’économie et aux biens. Cet aspect doit être pris très au sérieux. La vision islamique des biens et de l’économie La vision islamique des biens est basée sur un certain nombre de principes : 1 – Les biens appartiennent à Allah Allah U dit : (Et donnez-leur des biens d’Allah qu’Il vous a accordés)[1]. Les hommes ne sont que des gérants de ces biens dont ils doivent disposer selon la volonté d’Allah I. Allah U dit : (Et dépensez de ce dont Il vous a donné la lieutenance)[2]. Il a ainsi assigné la dépense de ce dont Il nous a donnés la lieutenance, tous les différents types des biens font partie de ce dont Allah U nous a confié la lieutenance ; pour cela, les savants ont dit : Le gaspillage consiste à dépenser sur autre chose que ce qu’Allah U a ordonné. Ainsi, faire des dépenses dans l’illicite est un gaspillage et la dépense conforme à la Charia c’est dépenser ce dont Allah a accordé la lieutenance aux gens dans ce qu’Il aime et agrée. 2– Assurer aux membres de la Communauté le minimum vital La Charia tient compte du minimum vital des membres de la société et des familles selon leur besoin. Cela peut se réaliser par le biais de l’Etat à partir de ses trésors comme le Prophète r prescrivit des biens du Trésor public aux nécessiteux. Abû Bakr t , Oumar t, etc. firent la même chose ; ou par les biais des différentes législations islamiques comme celles de la Zakat, de l’aumône, de l’obligation de la prise en charge des proches parents, etc. 3 – Le respect de la propriété privée La propriété privée est respectée et la Charia promeut le développement des propriétés privées mineures avant même les grandes propriétés privées, elle accorde beaucoup d’importance aux détenteurs de petits capitaux avant les détenteurs de grands capitaux, contrairement aux visions capitalistes et aux autres visions qui, soit privent le riche, soit font de lui le dominant. La Charia elle se préoccupe de ce que le petit investisseur travaille et produise afin que les biens soient aussi entre ses mains, comme Allah U le dit : (Afin que cela ne circule pas parmi les seuls riches d’entre vous)[3]. 4 – L’octroi de la liberté économique Il n’y a pas d’économie ni de dynamisme sans une certaine liberté, ainsi la Charia a ouvert la porte de l’économie et n’a interdit qu’un nombre limité de transactions qui s’exerçaient avant l’Islam. Les gens de la Jahiliyyah faisaient beaucoup de transactions et la Charia en a interdit un certain nombre, laissant le reste dans sa permission originelle. 5 – L’encouragement au développement Parmi les principes de base de la vision islamique de l’économie, il y a l’encouragement au développement économique, foncier, agricole, industriel et de la productivité. Chacun de ces aspects est appuyé par une référence de l’acte du Prophète r ou de ses califes. 6 – L’orientation de la dépense et l’inter*diction du gaspillage et de l’abus 7 – L’interdiction de toute transaction qui conduit à l’injustice individuelle ou collective Car il se peut que l’investisseur se basant sur sa liberté économique agisse de manière à léser l’individu ou le groupe ; l’individu peut ne pas se rendre compte de son injustice alors qu’il lèse effectivement le groupe. La Charia a interdit toutes les formes d’injustice en économie et a fait que ses différentes législations soient garantes de l’empêchement de toutes les formes d’injustice et que la justice soit requise, soit dans la vision de l’individu, soit dans la vision du groupe. La Charia tient également compte de la croissance des capitaux et veille à ce que l’opportunité de cette croissance soit offerte aussi bien aux petits qu’aux grands capitaux. Quelques règles générales de la vision islamique de l’économie et des biens Première règle : En principe, les transactions financières et économiques sont licites et permises, sauf ce qui est expressément interdit par la Charia: Ceci est une règle connue chez les savants ; elle stipule que les adorations sont en principe interdites jusqu’à ce qu’une référence les autorise, parce que ni la raison ni l’opinion n’interviennent dans les adorations, voilà pourquoi il faut attendre l’ordre du Législateur à ce sujet. Quant aux transactions, elles constituent le quotidien des hommes et leur vie : il leur est permis de créer diverses sortes de transactions et d’exercer autant de transactions et d’activités économiques et financières qu’ils désirent à condition qu’elles ne comportent pas cinq types d’éléments interdits : l’usure, le jeu de hasard, l’imprécision qui conduit aux disputes, le dol et la tromperie, l’injustice. Lorsqu’on ne trouve pas un de ces cinq éléments dans une quelconque transaction, un quelconque acte économique, dans des activités économiques et financières innovées par les gens ou dans les organismes financiers, alors la Charia autorise et encourage cette transaction. Deuxième règle : la réalisation par l’économie des intérêts de l’individu, du groupe et de l’Etat L’économie que la Charia commande et encourage et que la Communauté exerce doit réaliser les intérêts de l’individu, du groupe et de l’Etat et pas seulement les intérêts des individus particuliers ou d’un parti précis, car Allah I dit : (Afin que cela ne circule pas parmi les seuls riches d’entre vous)[4]. Et lorsque les prix grimpèrent et qu’on demanda au Prophète r d’intervenir pour la tarification, il dit : “Laissez-moi, car c’est Allah qui est Celui qui retient et accorde les largesses” ; il dit aussi : “C’est Allah qui règle les prix”. Tout cela pour permettre au petit et au grand (agent économique) de profiter et que certaines personnes n’aient pas la main mise sur la tarification en leur faveur et afin qu’il n’y ait pas la domination de certaines forces sur les autres sur le plan économique. [1] Sourate 24 : An-Nur, verset 33. [2] Sourate 57: Al-Hadid, verset 7. [3] Sourate 59: Al-Hachr, verset 7. [4] Sourate 59 : Al-Achr, verset 7. |