Le
Prophète Muhammad est-il l’auteur du
Qur’an ?
(Partie II)
La substance même du
Qur’an est un argument probant qui justifie sa paternité divine. Ceux qui allèguent qu’il s’agit de l’œuvre d’un individu ne disposent d’aucune preuve pour soutenir leur assertion. D’autres Écritures, du fait de l’altération humaine, font des affirmations que nous savons fausses. Par exemple, elles
présentent un récit particulier de la création ou d’un phénomène naturel (par exemple, le Déluge) qui, à la lumière des données de la science moderne telles que les découvertes fossiles ou astronomiques, se révèle faux. Les gens ont altéré ces Écritures pour les adapter à leur perception des choses. Résultat, à la faveur des progrès scientifiques, leur perception et leurs Écritures alors dénaturées sont devenues peu pertinentes et obsolètes. Or, le
Qur’an n’a pas fait l’objet d’une telle modification.
Si le
Qur’an avait été l’œuvre d’un homme, comment comprendre qu’il
présente des récits littéralement exacts sur des sujets qui étaient tout à fait méconnus à l’époque de la révélation. Par exemple :
[Ceux qui ont mécru, n’ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte ? Ensuite Nous les avons séparés […]] (21 AL-ANBIYA, 21:30)
Ce n’est qu’au cours de ces dernières années que nous avons été en mesure de nous pencher sur le sens littéral de ce verset portant sur les premiers moments de la création de l’univers.
De même, à la lecture du verset suivant :
[Allah est Celui qui a élevé [bien haut] les cieux sans piliers visibles. Il […] a soumis le soleil et la lune, chacun poursuivant sa course vers un terme fixé. Il règle l’Ordre [de tout] et expose en détail les signes afin que vous ayez la certitude de la rencontre de votre Seigneur] (AR-RAAD, 13:2),
Nous comprenons ces piliers invisibles comme de grandes forces centrifuges et centripètes qui entretiennent l’équilibre au sein des corps célestes. À partir de ce verset et bien d’autres du genre (55:5; 21:33, 38, 39; et 36:40), nous comprenons que le soleil et la lune disposent de durées de vie déterminées, que la force de la lumière s’est affaiblie ou va s’affaiblir, et qu’ils suivent des orbites qui ont été déterminés à la minute
près.
Le sens littéral de ces versets ne diminue en rien la responsabilité qui accompagne leur compréhension – que vous ayez la certitude de la rencontre de votre Seigneur. Le but de ces versets reste le même ; le seul changement se trouve au niveau de notre connaissance du monde des phénomènes. En ce qui concerne les anciennes Écritures, les progrès scientifiques ont plus que jamais exposé leur inexactitude et plus que jamais dénué de tout fondement les croyances qui les accompagnent. Or, c’est tout le contraire pour ce qui est du
Qur’an – les progrès scientifiques n’ont aucunement ébranlé la compréhension ou la croyance, même pas en ce qui concerne un seul de ses versets. Au contraire, ces progrès ont plutôt amélioré la compréhension de plusieurs versets.
Malgré tout, certaines personnes continuent à
prétendre que le
Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue) est
l’auteur du Qur’an. En clamant qu’ils sont du côté du bon sens et de la raison, ils affirment quelque chose d’humainement impossible. Comment un homme du septième siècle aurait-il eu connaissance des choses qui n’ont été établies comme vérités scientifiques que très récemment ? Comment cela
est-il humainement possible ? Comment comprendre qu’une telle affirmation provienne de gens doués de bon sens et de raison ? Comment le
Prophète (Qu’Allah le bénisse et le salue) avait-il découvert, avec une
précision anatomique et biologique confirmée que tout récemment, que le lait est produit au niveau des tissus mammaires ? Comment avait-il pu découvrir la manière dont se forment les nuages et les grêlons, ou déterminer la qualit