Dialogue entre un musulman et un chrétien
Auteur Dr. Hassan M. Baagil
Révisé par Abu Ahmed et Abu Hamza Al-Germâny u nom de Dieu,L’infiniment Miséricordieux, le très Miséricordieux Je remercie Dieu qui m'a permis de lire le manuscrit du « Dialogue entre UN musulman ET UN CHRÉTIEN » et d'écrire une introduction à ce livre remarquable et révélateur. Toute personne intéressée par l’étude comparative des religions trouvera dans cette œuvre nombre de choses surprenantes, qui remettront en question ce que beaucoup considéraient jusqu'alors comme des vérités absolues.
Cet ouvrage du Dr. Hassan M. Baagil reflète les efforts rigoureux et assidus qu'il a mis en œuvre afin de présenter ses conclusions de façon claire, concise et approfondie. Après quatre ans d'étude du christianisme et de la Bible, le Dr. Baagil, un musulman dévoué, a appris que non seulement les chrétiens divergeaient dans leurs croyances de base (Trinité, Divinité de Jésus, etc.), mais qu'ils ignoraient également que la doctrine de l'église contredit maintes fois la Bible et que la Bible se contredit elle-même. Ses conversations avec des membres du clergé chrétien et des laïques, pendant cette période d'étude, ont donné l'impulsion pour le Dialogue entre UN musulman ET UN CHRÉTIEN.
Le lecteur sera surpris d'apprendre que dans la Bible, Jésus (que la paix soit sur lui) n'a jamais proclamé être Dieu, que Jésus n'est pas mort sur la croix, que les miracles de Jésus ont aussi été réalisés par beaucoup d'autres Prophètes – et même par des mécréants – et que Jésus lui-même a prophétisé l'avènement du Prophète Muhammad (que la paix soit sur eux). Tout ceci est très détaillé dans des passages clairs et concis de la Bible.
L'inévitable question qui se pose après avoir porté témoignage de telles contradictions évidentes est : La Bible, est-elle la parole de Dieu ?
L'effort du Dr. Baagil n'a pas comme intention de ridiculiser les chrétiens et certainement pas de railler Jésus et ses enseignements, Dieu l'en préserve ! L'intention est clairement de démontrer que les fausses accusations, les déformations et les mensonges indéniables sur Dieu et Ses Prophètes sont eux-mêmes risibles et constituent une chose très odieuse.
Le « Dialogue entre UN musulman ET UN CHRÉTIEN » éclaire aussi le point de vue musulman à ce sujet et démontre comment le Coran, révélé au Prophète Muhammad environ 600 ans après Jésus (que la paix soit sur eux) corrige les erreurs qui se sont infiltrées, consciemment ou non, dans le message apporté par Jésus.
Ce livre ne peut certainement être que bénéfique pour les musulmans et les chrétiens, vu l'intérêt qui est porté aux dialogues entre les deux croyances.
Avec la volonté de Dieu, ce livre servira d'outil efficace pour les musulmans dans leurs efforts à inviter les chrétiens à embrasser l'Islam. Et réciproquement, en étudiant ce livre, les chrétiens devraient prendre plus conscience de ce que dit vraiment la Bible et de ce qu'a réellement enseigné Jésus (AS). En effet, l'espoir du musulman est que le non-musulman accepte la vérité et qu'il atteste de l'Unicité de Dieu et que Muhammad est Son serviteur et Messager.
Que Dieu récompense le Dr. Baagil pour les efforts qu'il a mis en œuvre afin de dissiper l'obscurantisme (que la paix de Dieu soit sur nous tous.)
MUHAMMAD A. NUBEE Remerciement Je suis un américain élevé dans la croyance chrétienne. Avant de commencer ma quête spirituelle pour Allah, c'est à dire Dieu, je considérais beaucoup de sujets très importants comme acquis. Après avoir discuté, lu et relu le manuscrit de l'actuel « Dialogue entre UN musulman ET UN CHRÉTIEN », j'ai vérifié toutes les citations de la version du roi James de la Sainte Bible et du Saint Coran. J'ai finalement annoncé publiquement ma Shahâda (l'attestation de foi) en anglais, puis en arabe :
« J'atteste qu'il n'y a de vrai divinité qu’Allah, qui n'a aucun associé, et j'atteste que Muhammad est Son serviteur et Messager.»
« Ash-hadou al-lâ Ilâha illal-Lâhou wahdahoû lâ sharîka lahoû, wa ash-hadou anna Mouhammadan °abdouhoû wa rasoûluhoû.»
À travers cette attestation très simple et fondamentale, je crois que beaucoup de gens se soumettront à Dieu en âme et conscience.
J'espère que ce livret, court et facile à lire, sera lu dans le monde entier et attirera tous ceux qui sont en quête d'une vraie foi, où leurs âmes trouveront tranquillité et satisfaction.
ROY EARL JOHNSON Note de l'auteur Cet ouvrage a été écrit à la suite de dialogues que j'ai eus avec des membres du clergé ainsi qu'avec des laïques. Les discussions furent polies, plaisantes, amicales et constructives, sans la moindre intention d'offenser le sentiment religieux du chrétien. C'est un ouvrage provocant et en même temps un défi pour le christianisme. Il est indispensable pour ceux qui recherchent la vérité et ceux qui étudient la religion comparative.
C : désigne Chrétien
M ou m : désigne Musulman
H.M. BAAGIL, M.D., Janvier 1984 Premier contact entre un musulman et un chrétien C : Comment expliquez-vous que lors des dernières décennies, on ait pu constater un grand nombre de débats entre chrétiens et musulmans concernant leurs croyances ?
M : Je crois que c'est surtout parce que nous avons plusieurs points en commun. Nous croyons en Un Créateur qui a envoyé plusieurs Prophètes, nous croyons en Jésus en tant que Messie ainsi qu'à la Parole de Dieu que les juifs ont niée.
Notre Saint Coran mentionne dans la sourate La famille de Imran Âl Imrân (verset 45) : « (Rappelle-toi) quand les Anges dirent: « Ô Marie, voilà qu’Allah t'annonce une parole de Sa part : son nom sera le Messie Jésus, fils de Marie, illustre ici-bas comme dans l'au-delà, et l'un des rapprochés d’Allah.»
Des débats ont eu lieu partout en Europe, au Canada, aux Etats Unis et en Australie. Même le Vatican s'est immiscé dans le débat religieux lors de discussions qui ont eu lieu entre des théologiens du Vatican et des savants musulmans d'Egypte, à Rome en 1970, et au Caire en 1974 et en 1978. Des débats ont aussi eu lieu entre des théologiens du Vatican et des savants d'Arabie Saoudite à Rome en 1974. À plusieurs reprises, des musulmans ont été invités par des universités et des églises pour présenter l'Islam.
C : Si le christianisme est déjà présent depuis deux millénaires et l'Islam depuis plus de mille quatre cents ans, pourquoi n'y a-t-il pas eu de débats lors des siècles précédents ?
M : Les trois ou quatre siècles précédents, la plupart des pays musulmans en Afrique et en Asie furent colonisés par l'Angleterre, la France, les Pays-Bas, la Belgique, l'Espagne et le Portugal. Beaucoup de colons missionnaires chrétiens essayèrent de convertir le plus de musulmans possible et tous les moyens étaient bons: ils offraient à la population, en générale très pauvre, des traitements médicaux, des vêtements, de la nourriture et de l'emploi. Mais seul un petit nombre de musulmans fut convertis. Une petite partie de l'élite a été convertie au christianisme à cause d'un préjudice qui leur faisait croire que le christianisme les rapprocherait de la civilisation et engendrerait le progrès scientifique. Ils avaient une mauvaise conception, car ce progrès n’a eu lieu en Europe qu’après la séparation de l'Eglise et de l'État.
Après la deuxième guerre mondiale, beaucoup de musulmans d'Asie et d'Afrique émigrèrent vers l'Occident en tant qu'ouvriers qualifiés et non qualifiés. C'est ainsi qu'ils entrèrent en contact avec les chrétiens. Les étudiants ont également joué un rôle très actif dans l'introduction de l'Islam.
C : Voyez-vous d'autres raisons pour lesquelles ces débats ont lieu beaucoup plus souvent qu’auparavant ?
M : Je crois que le fossé entre les deux parties est en train de se réduire car chacun devient plus tolérant. Toutefois, ceci n'empêche pas le fait qu'ils sont en compétition pour avoir le plus de convertis possible. Je me souviens de mon professeur chrétien qui nous disait : «Muhammad, l'imposteur, l'utopiste, l'épileptique.» De nos jours, on ne trouve presque plus d'écrivains qui décrivent l'Islam d'une telle façon.
En tant que musulmans, nous nous sentons beaucoup plus proches des chrétiens que des juifs et des mécréants, comme l'a dit le Coran dans la sourate La table servie Al Mâïda (verset 82) : « Tu trouveras certainement que les Juifs et les polythéistes sont les ennemis les plus acharnés des croyants. Et tu trouveras certes que les plus disposés à aimer les croyants sont ceux qui disent: « Nous sommes chrétiens» C'est parce qu'il y a parmi eux des prêtres et des moines [c'est à dire des personnes entièrement dévouées au service de Dieu, comme le sont les musulmans] et qu'ils ne s’enflent pas d’orgueil.»
Certaines églises chrétiennes ont fait d'énormes progrès en reconnaissant pour la première fois dans l'histoire que Muhammad [(que la paix et le salut de dieu soient sur lui)] est descendant d'Ismaël par son second fils Kédar.
Le Dictionnaire de la Bible Davis, 1980 (Davis Dictionary of the Bible), parrainé par le Conseil de l’Éducation Chrétienne de l'Église Presbytérienne aux Etats-Unis, mentionne sous le mot Kédar : « Une tribu descendante d'Ismaël (Genèse 25:13)... Le peuple de Kédar était ‘‘Pliny's Cedrai’’ et de leur tribu surgit finalement Muhammad.»
L'Encyclopédie Internationale Standard de la Bible (The International Standard Bible Encyclopedia) cite A. S. Fulton de la façon suivante: «...De toutes les tribus Ismaélites, Kédar est sans doute la plus importante et c'est pour cette raison que, par la suite, le nom a été utilisé pour décrire toutes les tribus sauvages du désert. C'est par Kédar (en Arabe : Keidar) que les généalogistes musulmans retracent la descendance de Muhammad à partir d'Ismaël.» De même, le Dictionnaire de la Bible Smith (Smith's Bible Dictionary), ne voulant pas rester en retrait par rapport aux autres, écrit: « Kédar (noir). Second fils d'Ismaël (Genèse 25: 13)... Muhammad trace son ascendance jusqu'à Abraham à travers la célèbre tribu de Quraysh qui trouve son origine chez Kédar. Les Arabes dans le Hedjaz sont appelés Béni Harb (hommes de guerre) et étaient Ismaélites depuis leur début. Palgrave dit qu'aujourd'hui leur langue est aussi pure que dans le temps où le Coran fut écrit (610 après J.-C.) et qu'elle est restée invariable durant plus de 1200 ans; une belle preuve de la permanence des Institutions Orientales.» ÂÎÑ ÊÚÏíá ÚØÑ ÇáÌäÉ íæã
12-07-2021 Ýí 10:19 PM. |