ÅÏÇÑÉ ÞäÇÉ ÇáíæÊæÈ ÈíÇäÇÊ ÇÖÇÝíå [
+
] | ÑÞã ÇáÚÖæíÉ : 426 | ÊÇÑíÎ ÇáÊÓÌíá : Mar 2014 | ÃÎÑ ÒíÇÑÉ : ãäÐ 2 íæã (04:00 PM) | ÇáãÔÇÑßÇÊ : 16,180 [
+
] | ÇáÊÞííã : 9330 | MMS ~ | | áæäí ÇáãÝÖá : Darkturquoise | |
ÑÏ: Que disent-ils sur l’islam
Bernard YONG-FONG
(Abdul-Malik YONG-FONG)
Ancien chrétien. Ancien concessionnaire de voitures chez Renault en France.
Actuellement Transporteur indépendant.
Converti à l’Islam en 1984
« J’étais arrivé en France en 1974, à l’âge de 6 ans. C’est à 16 ans que j’ai commencé à découvrir les cultures et les traditions de mes amis, venant, pour la plupart, d’Afrique du Nord. Les premiers mois de mes 17 ans furent très importants. Car, comme une révélation, je découvrais le Coran, en français. Certes l’arabe original du Coran est inimitable. Mais, même en français, il a été le “détonateur” d’une nouvelle conception de ma vie spirituelle. Depuis cette année-là et jusqu’à aujourd’hui, je n’ai plus consommé de la viande de porc ni bu une goutte d’alcool. À 17 ans donc, j’ai attesté qu’il n’y avait de dieu que Dieu et que Mohammad (Paix sur Lui) est Son messager; et ce, sans la moindre contrainte, cela va tellement de soit, pour quiconque connaît même superficiellement l’Islam ! Cependant, l’Islam que je pratiquais en France n’a été que plutôt théorique, même si je jeûnais chaque année. C’est à la Réunion que la pratique vint équilibrer ma vie spirituelle, que je voyais mes frères musulmans répondre à l’Azaan (l’appel à la prière) en se dirigeant vers la maison de Dieu (les mosquées). C’est donc à la Réunion, enfin, que j’ai ressenti cette envie de vivre pleinement l’Islam. »
Adresse actuelle: 139 HLM Chev. BANK - Bât. 12 - Rue Joseph Hubert - F97410 Saint Pierre - Réunion
V. Y.
(Amina V.)
Ex-catholique. Enseignante. Dotée d’une grande conviction et d’une foi stimulante,
son cheminement vers l’Islam est intéressant à plusieurs titres.
Convertie à l’Islam en 1984
« J’ai vécu mon enfance et mon adolescence dans le Dauphiné, en France métropolitaine, une province où je n’avais aucun contact avec l’Islam . J’ai toujours eu une grande soif spirituelle, fus une fervente pratiquante, qui fréquentais l’église très régulièrement jusqu’à 14/15 ans. Certains éléments “perturbateurs” émaillèrent cependant cette ferveur religieuse. Je faisais des rêves étranges, contraires à la mort du Christ sur la croix, par ex., (Coran 4:157). Je trouvais le vin de messe comme une pratique malsaine, vus les ravages de l’alcoolisme, comment justifier ce rite dans ma vie religieuse? Il y avait aussi le concept de la trinité de Dieu, les intermédiaires (clergé ou saints), les multiples statues alors que la Bible interdit toute représentation de Dieu (Exode 34:17, Lévitique 19:4, 26:1, etc.). Ces diverses constatations, entre autres, m’amenèrent à une rupture avec l’Église. Après mon baccalauréat, je vins à la Réunion, chez de la famille, pour faire ma 1ère année de médecine. J’ai étudié tour à tour le Bouddhisme, et l’Hindouisme. Puis l’Islam, mais simplement pour confirmer les préjugés négatifs que j’avais...Car j’avais une amie qui s’était convertie à...l’Islam. Et je n’arrivais pas à comprendre cela. Comment une femme, moderne ou pas, peut-elle se convertir à “cela” ! Pas l’Islam ! Mais je me trompais. Et plus j’étudiais, plus l’impression de vérité se confirmait. Puis mes études, par exemple, éclairait l’interdit coranique de la consommation du porc: en cours à la fac, on nous apprenait que le porc était la chair la plus nocive, et que même cuite, voire carbonisée, elle restait malsaine. Puis un jour, en l’absence de mon amie, j’ai voulu essayer son tapis de prière, juste pour voir, par curiosité. Ce fut le catalyseur! Immédiatement, j’ai su avec certitude que l’Islam est MA religion ! J’avais 18 ans, un mois de Juin, en 1984. Il est impossible de décrire par des mots ce j’ai alors ressenti: les mots ne peuvent supporter le poids de ces sensations. La pratique vint par la suite, parallèlement à l’étude approfondie de ma religion. Je suis aujourd’hui comme un poisson dans l’eau. Mais j’ai un regret: celui de ne pas avoir connu l’Islam plus tôt. Tout cela peut sembler étrange, voire anecdotique.... Mais pas tant. Car il faut savoir que cela n’a pas empêché ensuite ma belle-sœur, puis mon frère, suivi de peu par ma sœur, tous vivant en France...de choisir, eux aussi, l’Islam comme religion et mode de vie ! »
Adresse actuelle: C% Assoc. Fraternité des Musulmans Réunionnais - BP 747 - F97475 St Denis - Réunion
Article paru dans un hebdomadaire français
Par Thierry de Beaumont
« Le commandant Cousteau converti à l’Islam. Maurice Béjart...Roger Garaudy, ancien membre du PC, philosophe et intellectuel français, convertis. Durand-Souffland, reporter au Monde, converti lui aussi. Intellos, artistes, aventuriers, par dizaines. Chez les plus jeunes, au retour du Pakistan, de l’Inde ou du Maroc, c’est par centaines. Et moi-même, je crois bien que je vais me convertir à mon tour (.....) Sur les 150 à 200 mille convertis à l’Islam que compte la France (en 1980), la moitié sont des femmes (...) »
Article paru dans Le Figaro-Magazine du 13/06/1992
« Les GI’s de Mahomet »
L’article essaie de trouver une explication au fait qu’en l’espace de quelques mois de présence en Arabie, environ 6000 soldats américains , “les GI’s”, sont tombés, comme des mouches....dans l’escarcelle de l’Islam. En effet des milliers d’américains, de l’afro-américains noirs aux blancs caucasiens, se sont convertis à l’Islam pendant la guerre du Golfe. Pourquoi? Sous la menace de quelle épée? Quelle est donc cette force, ce sabre, qui poussent ces américains à lire le Coran avec l’accent du Texas ?
Deux réponses parmi d’autres, extraites de l’article :
- Osman Danquah (ex Osmond Danquah) afro-américain :
« L’Islam est le meilleur moyen de structurer la vie, la société, et la famille: surtout aujourd’hui, quand partout dans le monde occidental, les valeurs morales s’effondrent, la cellule familiale éclate, et le racisme reprend de plus belle. Moi, j’ai embrassé l’Islam il y a 18 ans, et fais ma profession de foi à New York. Mais indépendamment de cela, je comprends pourquoi des centaines de GI’s se sont convertis pendant la guerre du Golfe: dans l’Islam, il n’y a pas d’image, Dieu n’est ni blanc, ni noir, ni homme, ni femme, ni riche, ni pauvre. Il n’y a pas d’ethnie supérieure. Tout le monde est égal. Ce principe a séduit. »
- Abdel Rahman (ex Sean P. Ward) américain caucasien :
« Je souhaite aller vivre en Arabie Saoudite, pour être plus près des lieux saints. Et puis l’Islam est une religion non raciale. Allah n’a pas de couleur. Ici, aux Etats-Unis, les relations raciales n’ont presque pas changé depuis 20 ans et les gens ont faim. Avant j’étais catholique. Et je ne comprenais pas pourquoi il fallait aussi prier des saints. Je constatais en outre que toutes les églises protestantes se condamnaient, s’accusant mutuellement de n’avoir pas assez la foi. Chacune se croyait supérieure. L’Islam est une religion que l’on applique tous les jours. Chez les chrétiens, ça n’est que le dimanche. »
RÉPONSES À QUELQUES IDÉES REÇUES SUR L’ISLAM
A. S. TRITTON
Historien
« L’image du soldat musulman avançant avec une épée dans une main et le Coran dans l’autre est tout à fait fausse. »
“L’Islam”. Londres 1951 page 21.
DE LACY O’LEARY
Historien
« L’histoire est claire sur ce point : la légende des musulmans fanatiques s’abattant sur le monde, imposant l’Islam, à la pointe de l’épée, aux peuples vaincus est un des plus fantastiques et absurdes mythes que les historiens ont pu répéter. »
“ Aux carrefours de l’Islam”, page 28 (Ed. originale “Islam at crossroads”, Londres 1923, p.8)
Dr Gustave LE BON
Médecin et Sociologue Français
« L’habileté politique que déployèrent les premiers successeurs de Mahomet fut à la hauteur de ses talents guerriers qu’ils surent bien vite acquérir. Dès les premiers combats ils se trouvèrent en présence de populations que des maîtres divers tyrannisaient sans pitié depuis des siècles, et qui ne pouvaient qu’accueillir avec joie des conquérants qui leur rendraient la vie moins dure. La conduite à tenir était clairement indiquée, et les khalifes surent sacrifier aux intérêts de leur politique toute idée de conversion violente. Loin de chercher à imposer par la force leur croyance aux peuples soumis, comme on le répète toujours, ils déclarèrent partout vouloir respecter leur foi, leurs usages et leurs coutumes. En échange de la paix qu’ils leur assuraient, ils ne leur imposaient qu’un tribut très faible, et toujours inférieur aux impôts que levaient sur eux leurs anciens maîtres. (...)
La conduite d’Amrou (chef musulman) en Egypte ne fut pas moins bienveillante. Il proposa aux habitants une liberté religieuse complète, une justice impartiale pour tous, l’inviolabilité des propriétés (...). Les habitants se montrèrent tellement satisfaits qu’ils se hâtèrent d’adhérer au traité et payèrent leur tribut d’avance. Les Arabes respectèrent si religieusement les conventions acceptées, et se rendirent si agréables aux populations soumises autrefois aux vexations des agents chrétiens de l’Empereur de Constantinople, que toute l’Egypte adopta avec empressement leur religion et leur langue. C’est là, je le répète, un des résultats qu’on n’obtient jamais par la force. Aucun des peuples qui avaient dominé en Egypte avant les Arabes ne l’avait obtenu. (...) Au contact des Arabes, des nations aussi antiques que celles de l’Egypte ou de l’Inde, ont adopté leurs croyances, leurs coutumes, leurs mœurs, leur architecture même. Bien des peuples, depuis cette époque, ont dominé les régions occupées par les Arabes, mais l’influence des disciples du prophète est restée immuable. »
“La Civilisation des Arabes” - Ed Le Sycomore/SFIED (Paris) - Réédition de 1985. p.81, 82- (Éd. originale en 1884, Librairie de Firmin-Didot & Cie, Imprimeurs de l’Institut, rue Jacob, 56 - Paris)
K.S. RAMAKRISHNA RAO
Hindouiste
« Mon problème pour écrire cette monographie est facilité du fait que nous ne sommes généralement plus alimentés par ce genre d’histoire (déformée, sur l’Islam), et il est inutile de réfuter ces déformations sur l’Islam. La théorie de l’Islam et l’Épée, par exemple, n’est plus soutenue maintenant dans un quelconque cercle d’historiens digne de ce om. Le principe de l’Islam, “nulle contrainte en religion” (Coran 2:256), est bien connue. »
“Mohammed le Prophète de l’Islam”, Ed. Alphabeta Paris 1992 p.21/22.
JAMES A. MICHENER
Journaliste
« Aucune autre religion dans l’histoire ne s’est propagée aussi rapidement que l’Islam.... L’Occident a largement cru que ce déferlement religieux fut rendu possible par l’épée. Mais aucun érudit moderne n’accepte cette idée et le Coran est explicite dans le soutien de la liberté de conscience. »
“Islam-The Misunderstood Religion, Readers Digest” (Edition Américaine) Mai 1955.
LAWRENCE E. BROWNE
« Incidemment, ces faits bien établis contredisent et rejettent l’idée si largement propagée dans des écrits chrétiens, que les musulmans, n’importe où ils allaient, forçaient les gens à accepter l’Islam à la pointe de l’épée. »
‘‘The Prospects of Islam’’ Londres 1944.
Ignacio OLAGÃœE
« Comment une poignée de nomades, venus du fond de l’Arabie, auraient-ils pu imposer leur langue et la loi de l’Islam aux quinze millions d’habitants vivant sur les 600 000 kilomètres carrés de la Péninsule Ibérique ? »
“Les arabes n’ont jamais envahi l’Espagne” chez Flammarion
Dr Ceasar E. FARAH
Docteur d’histoire, Université du Minnesota, USA
« Ni le sabre, ni même un quelconque prosélytisme, peuvent expliquer l’expansion continuelle de l’Islam à travers les siècles. Cette croissance phénoménale doit être attribuée à son pouvoir d’attraction, et à ses capacités à répondre aux besoins spirituels et matériels de peuples adhérant en masse non à une culture pourtant propre à ses fondateurs, des Arabes du désert, mais à une culture religieuse et à un développement socio-politique qu’ils ont évalués au moment de leur conversion. »
“Islam”, Barron’s Ed. Series, Inc - Woodbury - New York - 1968 - p.253 |