La déification de l’Esprit Saint
L’Esprit saint, selon les convictions de l’Islam, est un noble nom donné à l’archange Gabriel, à la révélation divine et au cachet que Dieu accorde à Ses prophètes et à Ses serviteurs vertueux pour les soutenir. Dans le verset suivant, le Coran désigne l’archange par l’expression :
L’esprit de sainteté :﴾Dis : « L’esprit de sainteté l’a révélé en toute vérité, de la part de ton Seigneur…[1] » ﴿Parlant de Jésus, il lui a rappelé qu’IL l’a aidé par le même personnage surnaturel :
﴾Rappelez-vous, quand Dieu dit : « Souviens-toi, Jésus, fils de Marie, de ma grâce envers toi et envers ta mère ; lorsque je t’ai soutenu de l’Esprit saint….[2] »
﴿Dans ce verset, la révélation est nommée
un esprit: ﴾C’est ainsi que nous t’avons révélé un Esprit de notre Ordre….[3] ﴿.
Nous retrouvons le même sens ici :
﴾IL est le Possesseur du Trône. IL envoie par son Ordre l’Esprit sur qui Il veut parmi Ses serviteurs….
[4]﴿
Il est important pour nous de signaler que la conception de l’Esprit Saint
πνεύματος ἁγίουou Esprit de Dieu, d’après La Bible, n’est pas très lointaine de celle du Coran. Mais cette notion coranique ne peut cadrer, en aucun cas, avec celle émise par le concile de Constantinople. Le concept de l’Esprit Saint, dans l’Ancien et le Nouveau Testaments, a revêtu plusieurs sens :
A) L’esprit que le Tout Miséricordieux a insufflé dans toutes Ses créatures. Il est dit dans l’épître aux Hébreux :
Vous vous êtes approchés des êtres justes, parvenus à la perfection… (Les Hébreux 12/23). C’est une idée analogue à celle que l’on rencontre dans cette supplication :
Tu leur reprends le souffle, ils expirent et retournent à leur poussière. Tu envoies ton souffle, ils sont créés et tu renouvelles la surface du sol. (Les psaumes 104-29/30) L’esprit est également le souffle que Dieu, de par Sa Bienveillance Infinie, stimula dans le squelette d’Adam qui se leva et devint un être humain :
Le seigneur Dieu insuffla dans ses narines l’haleine de vie et l’homme devint un être vivant (La Genèse 2/7). Cet Esprit fut attribué à Dieu car il provient de Lui, IL l’a donné et IL le reprendra :
Avant que le souffle ne retourne à Dieu qui l’avait donné (Qohéleth 12/7) B) La révélation transmise par les anges aux prophètes. Ainsi,
David, guidé par l’Esprit saint a dit : …. (Marc 12/36). La même notion est signalée concernant :
Zacharie, le père du petit enfant, fut rempli du Saint Esprit (Luc 1/67). Pierre, dans cette allocution, confirme ce sens :
Frères, il fallait que se réalise ce que le Saint Esprit a annoncé dans l’Ecriture s’exprimant par la bouche de David. (Les actes des apôtres 1/16). Dans ce passage, Dieu blâme les fils d’Israël pour leur opposition obstinée à la religion qu’IL leur a destinée :
Vous, hommes rebelles dont le cœur et les oreilles sont fermés aux appels de Dieu, vous résistez toujours au Saint Esprit. (Les actes des apôtres 7/51). Jean a utilisé le mot esprit pour désigner les envoyés divins :
Mes amis ne croyez pas tous ceux qui prétendent avoir l’Esprit, mais mettez-les à l’épreuve pour vérifier si l’esprit qu’ils ont vient de Dieu. Car de nombreux faux prophètes se sont répandus dans le monde. (Jean I 4/1) C) L’Esprit, enfin, se rapporte au pouvoir, à la force, au soutien, à la compréhension et autre sagesse que Dieu octroie à Ses prophètes, aux saints et aux personnes qui en sont dignes. Jésus a certifié :
C’est par l’Esprit de Dieu que je chasse les esprits mauvais… (Matthieu 12/28) c’est-à-dire par la puissance divine. Avec la même opinion, le pharaon a interrogé ses esclaves :
Trouverons-nous un homme en qui soit comme en celui-ci l’Esprit de Dieu ? (La Genèse41/38) voulant dire par cette question un homme intelligent pareil à Salomon à qui Dieu a donné la Sagesse. Le prophète Aggée a enregistré :
« Puisque mon esprit se tient auprès de vous, ne craignez rien.» (Aggée 2/5) l’esprit ici signifie la force divine. Le sens de l’élocution Esprit Saint peut indiquer les bienfaits et les faveurs que l’Omnipotent confie à Ses créatures. Matthieu fait dire à Jésus ce verset :
Tout mauvais que vous êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants. A combien plus forte raison, donc votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les Lui demandent. (Matthieu7/11). Luc reprend la même idée en remplaçant, dans la bouche de Jésus
de bonnes chosespar
le saint esprit : Tout mauvais que vous êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants. A combien plus forte raison, le Père qui est au ciel donnera-t-il le saint esprit à ceux qui le Lui demandent (Luc 11/13 Le saint esprit dans ce contexte veut dire les privilèges que Dieu cède à tous ceux qui les Lui demandent, humblement. Luc revient avec une pensée analogue :
Il y avait alors à Jérusalem un homme qui s’appelait Siméon. Cet homme était droit et attendait celui qui devait sauver Israël. Le saint esprit était avec lui. (Luc 2/25) et là il s’agit de
prédilections. De la même façon, ces pouvoirs ont épaulé les apôtres le jour de la Pentecôte :
Ils furent tous remplis du Saint Esprit et se mirent à parler en d’autres langues, selon ce que l’Esprit leur donnait d’exprimer. (Les actes des apôtres 2/4). Le célèbre saint, Jean Chrysostome, a expliqué ce passage dans son soixante-douzième article de l’Evangile de Jean et a mentionné : « L’Esprit Saint émane du Père et l’esprit que Jésus a placé dans les apôtres le jour de la Pentecôte n’était point l’essence de l’Esprit ni une hypostase de la trinité, mais c’étaient ses propres dons.
[5]» Le même Jean, nommé la bouche d’or distingue – comme tous les Chrétiens - entre la déification de l’hypostase de l’Esprit Saint et celle du Père et du fils, cependant il donne aux deux mots l’expression
saint esprit avec le sens d’offrandes, comme déjà employé par Paul dans les actes des apôtres 2/4.
D) Les vents violents tels que la Torah les a décrits :
L’herbe sèche, la fleur se fane quand le souffle du Seigneur vient sur elles en rafales. (Esaïe 40/7) ce qui concorde avec l’introduction de la Genèse :
Le souffle de Dieu planait à la surface des eaux (La Genèse1/2). Dans sa traduction, il existe une ambiguïté qui a entraîné un quiproquo. Le texte, comme le souligne le grand commentateur Spinoza fait allusion à un vent déchaîné provenant de Dieu et qui, selon les exégètes juifs, a dissipé les voiles de l’obscurantisme. L’attribution de l’Esprit Saint à Dieu, dans ces deux versets, est un signe d’ennoblissement et d’apothéose comme il est dit : «
Les montagnes de Dieu.» (Les psaumes 36/6). Toutes les significations de l’Esprit Saint que nous venons d’exposer ne sont pas valables aux yeux des partisans de cette déification. Ils ne veulent pas admettre que cet Esprit est une simple puissance ou une influence divines ou un ange. L’Esprit Saint, d’après les convictions chrétiennes, est un Dieu. IL la troisième hypostase de la trop Sainte Trinité. Qui est donc l’Esprit Saint, selon leur conception? Quelles preuves évoquent-ils pour sa déification? A quelle date cette croyance a fait son apparition?
En l’an 381, sur convocation de l’empereur Théodose (347-395), le concile de Constantinople s’est réuni pour discuter de l’opinion de l’archevêque Macdonius. Il était arien, niait la déification de l’Esprit Saint et répétait les saines idées que renfermaient aussi bien les livres de l’Ancien Testament que celles du Nouveau. L’archevêque disait : « L’Esprit Saint est l’œuvre de Dieu qu’IL a propagé à travers l’univers. Il n’est pas distinct du Père ni du Fils..» Il assurait aussi à son sujet qu’il est pareil à toutes les créatures et voyait en lui un serviteur du Fils comme l’un des anges. Cent cinquante archevêques (150) participèrent à ce concile. Ils destituèrent l’archevêque de toutes ses fonctions ecclésiastiques et adoptèrent l’une de décisions les plus graves et les plus importantes : la déification de l’Esprit Saint qu’ils considérèrent comme complémentaire de la Trinité. Ils affirmaient : « L’Esprit Saint, chez nous, n’a pas le sens autre que L’Esprit de Dieu. Dieu n’est rien d’autre que Sa vie. Si nous assurons que l’Esprit Saint a été créé, nous certifions par là que Dieu est créé.
[6]»
L’évêque
Yassî Mansoûr a dit : «L’Esprit Saint est le Dieu Eternel. IL existe avant la création. IL est le Créateur de toutes choses, Celui qui peut tout faire, qui est
présent partout et qui est Infini.» Dans un autre passage, il répond à Macdonius : « L’Esprit Saint est la troisième hypostase dans la théologie, il n’est pas une simple influence ou attribut ou puissance, IL est une Essence réelle, un Etre Vivant, une hypostase singulière. Cependant, IL n’est pas séparé et IL constitue une unité hypostatique qui n’est pas celle du Père ni celle du Fils. Il leur égal dans le pouvoir et la valeur et leur est associé dans une même essence et une même nature divine.
[7]» Les Chrétiens se cramponnent à ce qu’a dit Jean dans son Evangile :
Dieu est Esprit. (Jean 4/24). Ils le voient également comme existant avant le début de la création :
Lorsque Dieu commença la création des cieux et de la terre… Le souffle de Dieu planait à la surface des eaux (La Genèse1-1/2). Ainsi, il y a plusieurs autres textes qui traitent de l’Esprit ou l’Esprit de Dieu ou l’Esprit Saint.
Réfutation des preuves des Chrétiens à propos de la déification de l’Esprit Saint
Il était possible de nous contenter des divers sens de l’Esprit Saint, extraits de la Bible et que nous avons cités pour rejeter cette étrange conviction. L’idée qu’ils se font de l’Esprit Saint ne se trouve pas dans leur Livre et l’on peut nous en rassurer de leur excentricité en méditant les nombreux morceaux qui ont, amplement, développé ce sujet.
Il est un être concret qui a pris différentes formes et est descendu sur terre :
L’Esprit Saint descendit sur Jésus sous une apparence corporelle comme une colombe…Luc 3/22). Cette colombe était-elle un Dieu digne d’être adoré? Peut-on lui donner les attributs de la Gloire et de la Majesté que l’on adresse au Tout Puissant ? Une autre fois, plus exactement le jour de la Pentecôte, l’Esprit Saint se
présenta aux apôtres sous formes de langues de feu :
Quand le jour de la Pentecôte arriva, ils se trouvaient tous réunis ensemble. Tout à coup il eut un bruit qui venait du ciel comme le souffle d’un violent coup de vent : la maison où ils se tenaient en fut toute remplie, alors leur apparurent comme des langues de feu qui se partageaient et il s’en posa sur chacun d’eux. Ils furent tous remplis d’Esprit Saint. (Les actes des apôtres 2-1/4). Et pourquoi l’archange Gabriel ne serait-il pas l’Esprit Saint, comme il est mentionné dans leur Livre? Gabriel a contacté Corneille et Pierre :
L’Esprit lui dit : « Voici trois hommes qui te cherchent. Debout, descends et pars avec eux sans hésiter car c’est moi qui les ai envoyés » Pierre descendit rejoindre ces hommes et leur dit « Me voici, je suis celui que vous cherchez. Quelle est la raison de votre visite ?» Ils répondirent : « Un ange saint a révélé à Corneille… qu’il devait te faire venir dans sa maison pour écouter ce que tu as à lui dire.» (Les actes des apôtres 10-20/22). C’est le même archange qui a parlé à Pierre et à Corneille, demandant à ce dernier d’inviter chez lui, par l’intermédiaire de ses émissaires, le chef des apôtres et futur premier pape. Gabriel est, parmi tous les anges, l’ennemi des enfants d’Israël. Il est Celui qui les sauva plusieurs fois mais lorsqu’ils persistèrent dans leur mécréance et leur obstination, il s’irrita contre eux, se transforma en adversaire et les foudroya de ses châtiments. Le prophète Elie a enregistré :
Il avait dit : « Vraiment, ils sont mon peuple, des fils qui ne trompent pas et il fut pour eux un Sauveur dans toutes leurs détresses. Ce n’est pas un délégué ni un messager, c’est lui, en personne, qui les sauva dans son amour et dans sa compassion, c’est lui-même qui les racheta. Il les souleva, il les porta, tous les jours d’autrefois. Mais ils se cabrèrent et accablèrent son Saint Esprit. Alors il se retourna contre eux en ennemi, lui-même se mit en guerre contre eux. (Esaïe 63-8/10),Ils ont affligé l’archange et son amour pour eux s’est changé en calamité. L’Esprit Saint les a accompagnés lors de leur sortie d’Egypte.
Son peuple alors se rappela les jours du temps de Moïse : « Où est Celui qui fit remonter de la mer le pasteur de son troupeau ? Où est Celui qui mit en lui le Saint Esprit… Celui qui fendit les eaux pour se faire un nom éternel ? » (Esaïe 63/11). Cet archange appartient à Dieu, il n’est pas l’un de ses hypostases. Il est mentionné dans le livre de l’Exode :
« Je vais envoyer un ange devant toi pour te garder en chemin et te faire entrer dans le lieu que j’ai préparé. » (L’Exode 20/23). L’Esprit Saint était justement l’archange qui les avait accompagnés. L’Esprit de Dieu n’est pas particulier à Gabriel mais tous les autres anges sont ainsi nommés :
« Et je vis un agneau au milieu du trône, entouré par les quatre êtres vivants et les anciens. Il semblait avoir été égorgé. Il avait sept cornes ainsi que sept yeux qui sont les sept esprits de Dieu envoyés par toute la terre.» (L’Apocalypse 5/6). Les âmes que l’évangéliste Jean a vues n’étaient pas des dieux, autrement la trinité chrétienne se serait modifiée en une dizaine d’hypostases. Le sujet sur les sept esprits de Dieu a été répété deux autres fois. Il a écrit :
« Du trône sortaient des éclairs, des voix, des tonnerres. Sept lampes ardentes brûlaient devant le trône, ce sont les sept esprits de Dieu.» (L’Apocalypse 4/5), et encore :
A l’ange de l’Eglise qui est à Sardes, écris : « Ainsi, parle celui qui a les sept esprits de Dieu et les sept étoiles (L’Apocalypse 3/1)
Mais quelque soit l’Esprit Saint, il n’est pas un dieu, la preuve qu’il ne l’est pas c’est qu’il ignore, comme toutes les créatures divines, la fin des Temps, car seul le Père le sait.
Mais ce jour ou cette heure, nul ne les connaît, ni les anges du ciel, ni le Fils, personne sinon le Père. (Marc 13/32). Il ne l’est pas, non plus, parce qu’il est un don accordé par Dieu aux hommes vertueux, comme Jésus lui-même l’a dit :
Tout mauvais que vous êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants. A combien plus forte raison, le Père qui est au ciel donnera-t-il le saint esprit à ceux qui le Lui demandent (Luc 11/13). Dieu le Sublime représentant la troisième hypostase ne peut être un cadeau que des personnes peuvent posséder. Si l’Esprit Saint était un Dieu, nous aurions été obligés de déifier les individus qui l’ont reçu. Citons, parmi ces derniers, le prophète et roi David
(Les Rois I 6/13). Et aussi sur Siméon :
L’Esprit Saint était sur Siméon. (Luc 2/25). L’Esprit Saint s’installa dans Marie :
L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi et la puissance du Très Haut te couvrira de Son Ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera Saint et sera appelé Fils de Dieu (Luc 1/35). Elle se trouva enceinte de Jésus :
Marie, mère de Jésus, se trouva enceinte par le fait de l’Esprit Saint (Matthieu 1/18). La même expérience se répéta avec les élèves :
Vous recevrez une force quand le Saint-Esprit descendra sur vous, vous serez alors mes témoins… (Les actes des apôtres 1/8). Ils se mirent alors à parler aisément grâce à l’assistance de l’Esprit Saint devant leurs juges :
Et, lorsqu’on vous arrêtera pour vous conduire devant le tribunal, ne vous inquiétez pas de ce que vous aurez à dire, mais dites les paroles qui vous seront données à ce moment-là, car elles ne viendront pas de vous mais du Saint-Esprit (Marc 13/11)
Finalement, l’Esprit Saint s’établit dans les Corinthiens qui ont cru en Paul. Aussi ce dernier, s’adressant à eux, leur écrit :
Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous… ? (Les Corinthiens I 6/19). Toutes ces personnalités mériteraient d’être vénérées si Dieu était étalé dans leur for intérieur et les avait remplies. L’Esprit Saint, encore une fois, n’est pas Dieu, car la Bible considère comme croyants certaines gens qui n’ont pas entendu parler de lui ; elle leur confère même le titre de disciples, en dépit de leur ignorance de ce
prétendu dieu :
Pendant qu’Apollos était à Corinthe, Paul traversa la région montagneuse d’Asie mineure et arriva à Ephèse. Il y trouva quelques disciples et leur demanda : « Avez-vous reçu le Saint-Esprit quand vous avez cru ? Ils lui répondirent : « Nous n’avons jamais entendu parler d’un Esprit Saint (Les actes des apôtres 19-1/2). Mais ce à quoi s’attachent les Chrétiens à propos de cette déification c’est cette affirmation de Jean
Dieu est Esprit (Jean 4/24), et c’est là une fausse preuve car le texte ne décrit pas l’Etre ni Sa Nature mais il parle de l’un de Ses Attributs, uniquement, comme il le fait dans ces deux expressions :
Dieu est Amour (Jean I 4/16) et
Dieu est Lumière (Jean I 1/5) Jean voulait dire que Dieu n’est point visible parce qu’il n’a pas de corps matériel formé de chair et d’os. Luc confirme cette idée :
un esprit n’a ni chair ni os. (Luc 34/39).
A la question : « Pourquoi dit-on que Dieu – qu’IL soit Glorifié – est Esprit?» les co-auteurs du livre }
Explication des fondements de la foi{ ont répliqué: « Pour attester qu’IL est indemne d’être aperçu et qu’il ne risque jamais d’être corrompu.
[8] !» ‘Awad Sam‘âne partage le même avis. Il a écrit : « Dieu est Esprit, mais cela n’implique pas qu’IL ressemble aux esprits créés, mais cette affirmation signifie qu’IL n’est pas matériel ou composé ou limité.
[9]»
Ainsi donc les vérificateurs pensent que l’Esprit Saint, lui non plus, n’est pas un dieu. La trinité est la conséquence des passions humaines, créée par les papes et les patriarches lors des divers conciles, sans aucun soutien solide, qui certifie cette conviction. Les prophètes n’en ont jamais entendu parler, Jésus ne l’a pas prescrite et ses apôtres ne l’ont jamais connue. L’encyclopédie catholique moderne a bien raison quand elle a consigné ; « La division du Dieu Unique n’a pas été instaurée dans la vie courante des Chrétiens et dans leurs croyances avant le quatrième siècle.
[10]»
[1])
Portion du verset 102 de la sourate d’En-Nahl. [2]) Portion du verset 110 de la sourate d’El-Ma-idah.
[3]) Portion du verset 52 de la sourate
d’Ech-Choûrah. [4]) Portion du verset 15 de la sourate de Ghafîr.
[5]) Voir
l’encyclopédie du serviteur copte extrait du livre
précieux : «
Négation de la déification de l’Esprit Saint» écrit par mon frère le
Pr Ali Er-Rîs (page 55). Des passages pareils ont été tirés également de l’œuvre du pape Athanase. Le
Pr Ali a fait remarquer dans son excellent livre l’emploi dans la Bible
de l’esprit saint qui= =n’est pas attribué à Dieu mais qui signifie le pouvoir, l’appui, la compréhension et autre sagesse comme dans :
« Vite, réponds-moi Seigneur, mon souffle s’est arrêté… » (Les psaumes 143/7). Il est question ici de l’anéantissement de la force. Et encore :
« La reine de Saba en perdit le souffle. (Les Rois I 10/5) [6]) Voir :
a)
Ô gens du livre, adoptons une formule commune- de Raouf Chalabî – Page 218/221)
b)
La perle précieuse dans l’histoire de l’Eglise de El-Anba Isodore- Tome 1 – Page 443.
[7]) Voir :
a)
Les hypostases des Chrétiens de Ahmed Hidjâzî Es-Saqâ – Pages : 42/44.
b)
Dieu est-IL Un ou la Trinité ? de Mohammed Majdî Mourdjâne – Pages : 116/125
[8])
Explication du fondement de la foi du Dr A. Watson et Dr Ibrâhîm Sa‘îd – Page 28.
[9])
Dieu dans le Christianisme de ‘Awad Sam‘âne – Page : 40.
[10])
L’absolution entre l’Islam et le Christianisme de Ibrâhîm Ahmed – Page : 95.